A vos plumes

Les Freemooss vous inspirent? Alors n'hésitez à laisser divaguer votre imagination, nous publierons avec plaisir vos écrits, des plus cartésiens aux plus farfelus....Avis aux écrivains en herbe mousse!!

Tout texte publié se verra récompensé d'un cadeau surprise!

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Pourquoi les Freemooss ne font pas de politique…

Parce qu’elles savent se gouverner elles même ! Chaque Freemooss oeuvrant pour son propre bonheur, aucune n’oublie l’intérêt des autres Freemooss. C’est ainsi que toutes les décisions individuelles forment la volonté générale du peuple des Freemooss.

Lorsqu’un différend survient entre deux Freemooss, l’une et l’autre s’installent face à face, partagent un bon repas et le plaisir d’être ensemble les guide vers le meilleur des jugements. Il n’est ainsi pas d’autre justice que celle que les Freemooss se rendent elles-mêmes… empreinte de sagesse.

Le peuple des Freemooss n’a au demeurant nul besoin d’élire des représentants puisque chaque Freemooss représente l’ensemble des Freemooss. Sachant mettre de côté leur égo, aucune d’entre-elles ne cherche à se placer au dessus de ses égales.

Au pays des Freemooss, il n’y a ni maîtres, ni élèves… chacune partageant son savoir et s’enrichissant de celui de sa voisine. Il n’y a pas d’école non plus puisque tous les lieux de rencontre – les chemins, les clairières, les souches et autres bosquets – sont autant d’espaces où les unes et les autres s’enseignent mutuellement.

Les Freemooss entretiennent avec l’environnement un rapport des plus simple : fruits de la nature elles savent que leur bien être en dépend. C’est ainsi qu’elles la protègent autant qu’elles la célèbrent.

Chaque Freemooss parle sa propre langue et toutes se comprennent sans mal puisqu’elles font l’effort de s’écouter… et toutes les Freemooss communiquent depuis leur plus jeune âge grâce à la musique… langage universel.

Au pays des Freemooss il n’est nul besoin d’argent ou de salaire, chacune exerçant l’activité de son choix afin de l’exercer au mieux et toutes ayant naturellement droit à tout ce qui est indispensable à une existence joyeuse : un nid, à manger et à boire en quantité suffisante pour permettre le partage.

Nul impôt et nul taxe puisque les Freemooss participent – chacune selon ses talents- à la satisfaction des besoins collectifs.

Les Freemooss n’ont pas de religion mais elles croient volontiers au plaisir de vivre ensemble, attachées à cette conviction que la vie est une chance à saisir… Tout est alors prétexte à faire la fête pour entretenir le plaisir d’être ensemble et de célébrer l’existence.

C’est ainsi que le peuple des Freemooss nous révèle cet absolu paradoxe : là où il n’y a ni Etat, ni élu, ni règle, ni obligation là réside dans sa forme parfaite ce que l’on nomme démocratie.

Vito Marinese
Aurillac 2011 

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Dans les frimas de l'hiver, une fée d'hiver désolée par le froid et l'envahissement de la neige décida de créer des créatures gentilles vivant en harmonie avec le monde végétal. Cette fée alchimiste rêvait de la verdure printanière.

Il ne s'agissait pas d'être né de la dernière mousson ni de vouloir frimer en rivalisant avec Morgane ou Melusine, Fata Iverna (notre fée d'hiver) à ne pas confondre avec les anodins faits divers où les mécréans préfèrent boire des mousses et exploiter des mousses au pied marin, s'en alla quérir divers ingrédients dans la nature terrienne pour créer ses Freemooss.

Elle prit de la mousse avec des brindilles et des glands pour le tendre regard. Elle y ajouta de la rosée et se mit à chanter une berceuse incantatoire digne de la douceur. Quand la Freemooss prit forme, notre fée en fut toute émoustillée à l'orée d'une fûtaie. Elle créa diverses sortes de Freemooss. Certaines d'entre elles pour se séduire se trémoussèrent comme un cabot qui se secoue pour enlever un surcroit d'eau après baignade.

Pacifiques et végétariennes les Freemooss aiment la liberté entre romantisme et nobles émotions.

Il y a encore tant à dire sur les Freemooss mais pour cela il faut être libre au fil de vos rêves même pour les conteurs merveilleux.

Arthur Pellen 
Aurillac 26 aout 2012

Bien avant l’arrivée des hommes, bien avant que n’apparaissent les dinosaures, il existait une forêt immense au cœur de laquelle poussait un arbre unique en son genre.

Son feuillage était si dense que ses voisins arbres supposaient qu’il n’avait pas de branche.
C’était vrai : les feuilles poussaient depuis le haut du tronc et retombaient au sol si serrées les unes contre les autres que rien ne pouvait les faire tomber.
De la sève qui circulait dans cet arbre émanait une douce et chaude lumière que l’écorce transparente laissait filtrer. Entre le tronc et l’espace feuillu s’était créée une surprenante clairière propice à l’éclosion de la vie… Et c’est là qu’apparaissent les magiques Freemooss.

D’abord petites protubérances du tronc, nourries pas cette belle lumière et protégées par les feuilles, elles grossissent sur le tronc pendant un certain temps. A l’âge de 77 ans 7 mois 7 jours 7 heures 7 minutes et 7 secondes très précisément, ces petites boules joyeuses se laissent tomber au pied du tronc. Les feuilles s’écartent alors pour qu'elles puissent parcourir le monde de la forêt à leur gré et c’est là qu’elles choisissent de s’unir à une plante afin d’échanger leur connaissance mutuelle. Chaque Freemooss a un caractère distinct et donc une envie de savoir différente, en conséquence leur associé n’est jamais identique.
C’est cette indépendance et cette curiosité satisfaite qui leur donne l’air si joyeux.

Certaines Freemooss se sont promenées si loin et si longtemps que Mr Freemooss a eu la chance d’en découvrir certaines. Tel un apiculteur avec ses abeilles, il a su leur installer un coin merveilleux où elles ont pu se reproduire.
Pour satisfaire leur curiosité, il propose à chacune d’elles de venir vivre dans une famille d’humains. Les Freemooss qui acceptent se promènent sur les marchés avec Mr Freemooss. Si nous avons le bonheur de leur plaire à notre passage devant l’étal alors elles utilisent leur pouvoir télépathique pour nous le faire savoir.

Mais ne vous y trompez pas : même si elle habite chez vous, la Freemooss reste indépendante et si vous n’êtes pas digne d’elle alors peut-être un jour aurez-vous la curieuse surprise de ne plus la trouver là où vous l’avez posée !

PS : Si vous vous demandez comment je connais cette histoire : c’est la Freemooss qui vit avec moi qui m’a tout raconté.

 

Annie Claude, septembre 2017

Commentaires

  • Sonia
    • 1. Sonia Le 10/07/2014
    Complètement freemooss de toute cette freemoosserie depuis que j'en ai adopté deux sur le marché de la fête des Fleurs à Riorges!!! Une d'entre elle m'a suggéré un sloggan de tee-shirt : "Freemooss aui roule n'amasse pas mousse ou mooss."
    Pour info, certains croient que ce proverbe aurait un lien avec un certain Pierre, pilier de bar, grand consommateur de bières et dans un état d'ébriété tellement avancé (il est rond, donc susceptible de rouler) qu'il ne peut plus avaler aucune de ses petites mousses préférées.
    Mais il n'en est rien !
    Ceux qui aiment se promener dans des sous-bois frais et humides en auront vite compris l'origine.
    Il ont en effet pu constater que, sur les cailloux (ou les pierres) qui n'ont pas bougé depuis longtemps, on trouve plein de cette belle mousse verte qui s'y accroche fermement de ses petits bras musclés.
    Par contre, sur les cailloux qui bougent régulièrement, ceux déplacés par les torrents, par exemple, point de mousse il y a, car elle n'a pas l'occasion d'avoir le temps de s'y déposer et s'y répandre.

    Ce proverbe incite donc les gens à rester casaniers pour avoir des chances (mais pas des certitudes, ça se saurait !) de remplir leur portefeuille.

    Bonne Freemooss!

    Sonia

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